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Rythmes circadiens et métabolismes

C’est au 20e siècle qu’ont été identifiés les mécanismes moléculaires de l’horloge biologique et le lien entre son altération et les désordres métaboliques.

Des horloges existent également en dehors de l’hypothalamus, dans les organes tels que le foie, le tissu adipeux, le pancréas ou le muscle squelettique et contrôlent l’expression de gènes et protéines impliqués dans des fonctions métaboliques et hormonales de façon circadienne. Ceci permet l’anticipation des évènements prévisibles comme l’alternance prise de nourriture/jeûne ou activité/phase de repos.

Le dérèglement de l’horloge augmente le risque de maladies chroniques : obésité, dyslipémie, diabète de type 2. Ces perturbations peuvent être d’origine génétique ou environnementale. Ainsi, certains modes de vie tels que le travail posté, le manque de sommeil récurrent, la présence de lumière nocturne ou encore de mauvaises habitudes alimentaires sont générateurs de « mauvais  » signaux pour l’horloge biologique.

Source: Dr Hélène Duez / INSERM / Institut pasteur de Lille